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Tire le Coyote : Jouer à la maison

par Chroniqueur CHYZ, le 7 décembre 2015 | Chéri-e j’arrive

Bien que son troisième album Panorama soit sorti en début d’année, il a fallu attendre en ce samedi soir de début décembre pour que la nouvelle tournée de Tire le coyote s’arrête dans la ville où il habite, Québec, du côté du Grand Théâtre.

Et tant qu’à être dans sa ville, Benoit Pinette, dont le projet a atteint un nouveau sommet en 2015 avec un grand nombre de spectacles partout au Québec et plusieurs récompenses dont un Félix, n’a pas fait les choses à moitié : outre son groupe habituel, il a invité quelques musiciens supplémentaires et un auteur-compositeur-interprète qu’il estime et apprécie, Luc De Larochellière, à partager la scène avec lui.

10945747_10152955114210189_7656074059977920977_nAinsi, son répertoire pigé efficacement dans ses trois albums a pris une nouvelle couleur, une saveur musicale particulière : la clarinette de Jean-Daniel Lessard (déjà efficace sur l’album), les cordes de Marie-Christine Roy et Marie-Pier Gagné et le piano de Vincent Gagnon ont ajouté à la fois force et délicatesse aux lignes mélodiques des chansons. La chanteuse de Québec Sylvia Beaudry était là aussi, aux chœurs et pour l’inévitable duo Chanson d’amour en sol standard très country pour l’occasion. Quant à De Larochellière, il fut un invité qui a eu trois fois son heure de gloire (notamment lors de son succès Cash city), mais qui aussi su s’intégrer à ce grand orchestre. Comme une sensation d’être en famille.

Certes, les chansons jouées collectivement ont fait la part belle de ce spectacle – incluant la reprise entraînante de Blowin’ in the wind –, mais Tire le coyote et ses complices, dont l’incontournable guitariste Shampouing, ont aussi inséré au programme quelques ballades acoustiques unplugged tout aussi charmantes. Les amateurs de bonne musique étaient donc servis à tous les niveaux.

Premier spectacle officiel de Tire le coyote au Grand Théâtre de Québec, premier succès en ces lieux. Le public enthousiaste, composé semble-t-il autant de nouveaux fans que de ceux qui le suivent depuis le début, ne s’est pas trompé en choisissant ce spectacle et cet artiste qui remporte un succès croissant mérité. Un retour à la maison gagnant sur toute la ligne.

Cyril Schreiber