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Daughter : Mélancolie et solitude (Critique)

par Émilie Rioux, le 9 février 2016 | Critiques musicales

par Samuel Daigle

Cote : 4*

Je ne connaissais que très peu du groupe anglais Daughter, si ce n’est que de son «brand» indie-folk. Il s’agit du deuxième album du trio composé d’Elena Tonra, Igor Haefeli et Remi Aguilella. Leur premier opus, If You Leave, avait bien fait dans les charts britanniques notamment grâce à un titre tel «Youth» qui sonnait pas mal Of Monsters and Men.

Avec Not to Disappear, le groupe garde sa touche mi-nocturne, mi-indie-pop. Un son très large, distant couvre tout l’album. Les chansons s’enchaînent avec une belle aisance rendant l’atmosphère très mystérieuse. Les sujets sont parfois lourds, mais la voix de Tonra nous envoûte. La musique, les notes, les paroles, tout nous porte à nous dévoiler, à nous exprimer avec cet album. La décharge est y forte avec les bruits électriques et gothiques, mais cela en vaut le coût.

Il s’agit d’une belle découverte pour moi. Ce n’est certainement pas un album sur lequel je partirais en road-trip, mais somme toute dans son ensemble il s’agit d’un disque où l’on sent la maturité du groupe et qui mérite l’écoute à coup sûr. Ils seront d’ailleurs à Montréal le 5 mars au Corona! À ne pas manquer!