Mosaïcultures, quand l’horticulture rencontre l’art pour parler de nature.

Santolina chaamaecyrassus, Alternantera cromatela, scaevola, carex, Pennisetum, Hemigraphis. Ceci n’est pas une formule magique, mais quelques noms de fleurs avec lesquelles notre invité du jour s’est amusé à l’exposition mosaïcultures. Jusqu’à très récemment, je n’avais jamais entendu parler de cet événement qui met en l’honneur l’art éphémère. Que ne fut ma surprise, lorsque j’ai ouvert l’album officiel de la dernière édition des mosaïcultures qui s’est déroulée cet été à Québec ?  Comment avais-je pu passer à côté d’une telle manifestation artistique. J’aurais voulu être de la partie, observer de mes propres yeux, ces créations grandeur nature qui mettent en lumière la biodiversité comme jamais. Aujourd’hui, avec Émilie Audet, nous avons l’occasion d’entendre, d’accéder à l’arrière-scène de cette exposition qui a demandé beaucoup de temps, de patience, d’organisation, de bénévoles, de travailleurs, de logistiques. L’effet d’émerveillement suscité chez les spectateurs résulte de l’ardeur et du savoir-faire mis en avant lors de cet événement qu’on peut qualifier sans gêne d’artistique. Il n’est pas donné à tous de donner forme à des créatures aussi impressionnantes (23 pieds de haut et plus). Cela demande un toucher bien approprié, une connaissance de la chose florale qui est indéniable et une approche artistique qui donne tout son charme aux mosaïcultures. 6 millions de plantes à gérer, 10 000 litres à trouver (2 citernes et demie), dame nature et ses caprices, 200 pièces d’œuvres à monter, chapeau bas aux équipes de mosaïcultures pour ce bel hommage à l’art au naturel.